21 août 1898 : Jules Michelet
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Il
est difficile de parler de
Michelet sans parti pris. Il s'est voulu toute sa vie historien, mais
ses contemporains ont davantage loué ses qualités d'écrivain, voire de
poète, que son travail proprement historique. Il faut dire à sa
décharge, que l'histoire, il l'inventait ! Et il l'inventait avec les
moyens du bord. D'abord sa propre histoire ; le peuple (travailleurs,
artisans, très petits bourgeois à qui la Restauration avait
confisqué le droit d'opiner sur les destinées du pays), la république,
il en venait. Ensuite, le contexte ; il a 20 ans en 1818, c'est
l'aurore
du Romantisme. Chateaubriand, Lamartine sont les voix qui s'imposent.
Ses contemporains s'appellent Hugo, Dumas, Sand, etc. Les idées de
Nation, de liberté, sont encore bien neuves, chacun, à sa mesure,
s'efforce de les clarifier. Dumas considérait que le théâtre allait
apprendre aux Français l'histoire de leur pays qu'ils ignoraient de fait, car
jusqu'alors, malgré les voeux de Voltaire, l'histoire restait celle
des gouvernants, des relations internationales —le plus souvent sous forme de guerres —, pas vraiment celle des sociétés et des
hommes "sans qualité" qui les composaient ; les romanciers aussi
allaient s'y attaquer, et puis les érudits, rangeons Michelet du côté
des érudits. Cette première moitié du XIXe siècle entreprend
de
comprendre d'où elle vient. Michelet n'est pas unique dans sa quête,
Augustin Thierry (1795-1856) ou Guizot (1787 -1874) dont il sera le
suppléant à la Sorbonne, oeuvrent dans le même sens, avec, en gros, les mêmes idées. Comprendre d'où l'on vient ne se fait pas sans parti pris. Ce qui intéresse Michelet dans le passé, c'est bien sûr le présent, d'où son entreprise : "ressusciter" ce passé, le donner à voir, à sentir, en partager les aspirations et les inquiétudes, les promesses et les erreurs, en quoi bien sûr, il rejoint la littérature d'imagination, parce que pour parvenir à ses fins, il faut qu'il insuffle à ses écrits toute la vie qui a disparu des archives, ce qui ne va pas sans rhétorique, et la rhétorique, par nature, ment, puisqu'elle vise à produire des effets, comme le notait déjà Diderot à propos du roman. Il faut sans doute deux types d'historiens, ceux qui rapportent avec précision et sans aucune fioriture (ou le moins possible) l'état des faits, Michelet s'y est aussi employé dans ses chronologies, et ceux qui cherchent, armés d'hypothèses (discutables comme toutes les hypothèses) et qui soulèvent, ce faisant, d'innombrables questions. Il n'est pas vraiment étonnant que ce soit la seconde catégorie qui fasse progresser et la réflexion et les savoirs. Michelet a été de ceux-là. Pierre Nora faisait remarquer qu' "il n'y a pas un historien de la France qui puisse ne pas se référer à Michelet de façon positive ou négative." (Le Figaro littéraire, 25 juin 1998), c'est dire l'importance de cette oeuvre. Dès ses premiers cours à l'Ecole Normale, en 1828, il avait posé ses partis pris : "L'acteur de l'histoire, c'est l'homme, la liberté morale. Mais cette liberté vit dans le temps et l'espace. L'homme, la lutte de la liberté, son triomphe sur ce monde, et, partant le développement de l'humanité, c'est le drame de l'histoire ; voilà la grande tragédie qui se joue depuis tant de siècles. Nous devons désespérer de connaître entièrement les ressorts de ce drame admirable, mais néanmoins nous devons chercher à en pénétrer l'intrigue. Je définis donc l'histoire le développement de l'humanité, développement qui ne peut s'arrêter." C'était indubitablement un beau programme. |
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Portrait de Michelet, dans la décennie 1850, Thomas Couture (1815-1879), Musée Carnavalet, Paris. Dans Le Bachelier, 1880, (chap. 6) Vallès qui n'est pas vraiment tendre avec lui en fait pourtant ce beau portrait : "Quelle belle tête tout de même, et quel oeil plein de feu ! Cette face osseuse et fine, solide comme un buste de marbre et mobile comme un visage de femme, ces cheveux à la soldat mais couleur d'argent, cette voix timbrée, la phrase si moderne, l'air si vivant ! Il a contre le passé des hardiesses à la Camille Desmoulins ; il a contre les prêtres des gestes qui arrachent le morceau ; il égratigne le ciel de sa main blanche." |
Qui est Michelet ?En février 1839, il écrit dans son Journal "Les autres ont senti s'éveiller leur génie au milieu de la campagne, dans des sites romantiques ; moi dans la boue des carrefours." Il est de fait né à Paris, dans une famille de petits artisans.Son père, Jean-François Furcy Michelet, est originaire de Laon, dans le département de l'Aisne. Il est monté à Paris, en 1792, avec son frère, Narcisse. Il travaille dans diverses imprimeries et, en 1794, rejoint par leur père, les deux frères ouvrent leur propre imprimerie. En mars 1795, Jean François Furcy épouse Angélique Constance Millet ; elle aussi est provinciale, d'une famille paysanne des Ardennes. Le couple a un premier enfant, en 1796, qui n'a pas vécu. C'est dire que Jules, né deux ans plus tard, va être couvé, dans la mesure du possible, compte-tenu des difficultés financières de la famille. L'imprimerie ne rapporte guère. La famille déménage souvent, comme il arrive aux pauvres. Le père est même emprisonné pour dettes (1809-810). Jules Michelet a douze ans, et il lui faut travailler : "Il s'exerce à la composition, tandis que le grand-père manoeuvre les presses et que la mère se charge du brochage" écrit Viallaneix (Michelet. Les Travaux et les jours, Gallimard, 1998, p. 23). Puis l'imprimerie est définitivement fermée en 1811. Il va falloir trouver d'autres sources de revenus ; pourtant, malgré les difficultés, le père tient absolument à ce que son fils fasse des études. La famille Michelet est profondément républicaine et l'instruction est un élément clé de l'idéologie républicaine. En 1812, le jeune Jules entre au lycée Charlemagne. Il y fera d'excellentes études jusqu'à son baccaluaréat en 1817, qu'il complète par une licence en 1818. Il poursuit ses études, en gagnant sa vie comme répétiteur dans une pension, et obtient un doctorat en 1819, puis se présente au premier concours de l'agrégation organisé en 1821. Il est reçu troisième. La voie est tracée, ce sera celle du professorat et de la recherche, même si le terme est quelque peu anachronique, c'est tout de même de cela qu'il va s'agir. Dès 1818, il tient un journal de ses lectures. En mai 1820, il commence un journal qu'il abandonne en 1822, mais qu'il reprendra plus tard (de 1828 à sa mort). Et la même année, il rédige un "Mémorial" dans lequel il consigne ses souvenirs d'enfance. Sa vie est donc aussi un réservoir de connaissances qu'il utilise pour alimenter son travail d'historien. Tout sert, les lectures, les voyages, les rencontres, les conversations, sans oublier, naturellement, les documents. ProfesseurIl commence au Collège Sainte-Barbe où il est nommé professeur d'histoire en novembre 1822. En 1827, à la réouverture de l'Ecole Normale (appelée alors Ecole préparatoire) il postule et devient maître de conférence de philosophie et d'histoire. En 1834, Guizot lui offre la suppléance de son cours à la Sorbonne. Il y reste une année. Et en janvier 1838, il est élu au Collège de France pour une chaire d'histoire et de morale. Ses cours jouent un rôle essentiel dans le développement de ses hypothèses, de ses idées. Il a été un professeur très admiré, voire adulé, et ses anciens élèves de l'Ecole normale lui ont, toute sa vie, apporté leur aide dans ses recherches.En 1830, il a été nommé chef de la section historique des Archives royales. Beau royaume pour un historien qui veut se rendre compte par lui-même, et ne plus s'en remettre seulement aux écrits de ceux qui l'ont précédé. Mais au fur et à mesure que son travail personnel se développe, il retranche progressivement ses heures de cours. S'il cesse d'enseigner, toutefois, c'est que le coup d'Etat de 1851 l'écarte définitivement de son dernier poste, celui du Collège de France et par la même occasion le prive de son poste aux Archives puisqu'il refuse de prêter serment à l'Empire. |
EcrivainCe tournant du siècle est pour Michelet aussi un tournant sur bien des plans. Il cesse d'enseigner et perd du coup ses sources de revenus les plus sûres. Il va maintenant falloir vivre de la librairie.Sur le plan de la vie privée aussi il s'agit d'un tournant. Michelet avait épousé en 1824 sa maîtresse d'alors, Pauline Rousseau. Ils ont eu deux enfants, Adèle née en 1824 et Charles en 1829. Mais Pauline, atteinte de phtisie, est morte en 1839. Adèle s'est mariée en 1843. En 1847, Michelet entame une relation épistolière avec une jeune institutrice, Athénaïs Mialaret (1826-1899). Ils se marient en mars 1849 avec pour témoins Edgar Quinet, l'ami le plus proche de Michelet depuis 1825, et le poète polonais Adam Mickiewicz qui a été son collègue au Collège de France de 1840 à 1844. Michelet est amoureux fou; sans doute l'est-elle moins, mais elle l'admire et se passionne pour son travail. Viallaneix en écrit ceci dans son introduction à La Sorcière (GF, 1966) : "[...] que de dons n'a-t-il pas reçus ! d'elle. «Elle» l'a sauvé du désespoir, lors de la ruine de la seconde République, puis de la maladie au cours de l'hiver 1853-1854. Elle lui a appris à observer, et à aimer les oiseaux, les insectes, toutes les créatures qu'elle fréquente depuis le temps de son enfance campagnarde. Elle lui a révélé les harmonies de la Nature, les secrets de la forêt et de la mer." Athénaïs a collaboré à la plupart des monographies publiées après leur mariage, et elle a, elle-même, publié un récit, Mémoires d'une enfant, 1867. Sans compter que les obligations professorales ayant cessé, le couple va pouvoir passer du temps hors de Paris. Michelet a toujours aimé voyager et la géographie a toujours été pour lui la nécessaire base de ses compréhensions historiques, "L'histoire est d'abord toute géographie" écrit-il dans Tableau de la France publié en tête du tome II de l'Histoire de France en 1833. Voyages à l'étranger (Italie, Suisse, Angleterre, Allemagne), voyages aussi en France, sur les côtes de l'ouest, de la Bretagne à l'estuaire de la Gironde, comme sur celles de la Méditerranée avec pour séjour favori, la ville de Hyères. Michelet écrit toujours, seul ou en collaboration avec Athénaïs. Lorsqu'il meurt en 1874, d'une crise cardiaque, à Hyères, où il passait l'hiver, il laisse une oeuvre que l'on peut, à bon droit, juger considérable. A la fois par elle-même, ses livres explorant à la fois l'histoire factuelle et ses marges, mais aussi par les voies multiples qu'elle a ouvert aux historiens qui vont suivre, même si certains n'ont pas toujours compris (ou accepté) ce dont ils lui étaient redevables. |
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Daumier, caricature du remplaçant de Michelet au Collège de France dans une salle désertée, Le Charivari, 28 mars 1851, après la suspension de l'historien qui ne retrouvera plus sa chaire, Empire oblige. |
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L'oeuvreElle commence à se construire dès les premières années d'enseignement par des textes didactiques, destinés à la fois à ses collègues et à leurs élèves, à tous :Tableau
chronologique de l'histoire moderne, 1453-1789, 1825
En même temps, Michelet travaillait à sa présentation-traduction de la Scienza nuova de Giambattista Vico en qui il voyait son maître, qui
donne lieu à deux publications :Tableaux synchroniques de l'histoire moderne, 1453-1648, 1826 Précis de l'histoire moderne, 1827 Précis de L'Histoire de France jusqu'à la Révolution, 1833 (il explique à l'un de ses amis, Sismondi, le projet qui a été le sien : "J'y ai ressserré extrêmement la narration des faits politiques pour donner quelque place à celle de la religion, de la littérature, du droit et de l'art." Une idée essentielle qui préside à tous ses écrits historiques. Entre temps, il y a eu la révolution de juillet 1830 qui va, du moins le raconte-t-il ainsi en 1869, lui indiquer sa tâche, écrire L'Histoire de France, un travail qui va occuper le reste de sa vie : "Cette œuvre laborieuse d’environ quarante ans fut conçue d’un moment, de l’éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j’aperçus la France." Et il ajoute "Elle avait des annales, et non point une histoire." Il s'y attelle. Et comme il l'écrit, toujours dans sa préface de 1869, cela donne : "Ma vie fut en ce livre, elle a passé en lui. Il a été mon seul événement." et pour ces 20 volumes, il ajoutait "j’ai passé avec toi [chère France"] quarante années (dix siècles) !" Michelet n'a pas travaillé de manière suivie comme on le voit dans le tableau ci-après. Une fois terminé le Moyen Age, il a éprouvé la nécessité de clarifier sa compréhension de la Révolution, ce n'est qu'ensuite qu'il reprendra son parcours chronologique en se penchant sur la Renaissance et ses suites. Enfin, une fois qu'il a bouclé l'ensemble, il lui semble nécessaire de se pencher sur le présent, et il entame une Histoire du XIXe siècle : |
Le Panthéon charivarique, 1867, Michelet caricaturé par Paul Hadol. "Ses mérites divers rempliraient une liste Il est homme d'esprit, il est naturaliste, Il est grand orateur, il est historien Et pas académicien !" proclame le texte d'accompagnement. |
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Dans son article du Grand Dictionnaire Universel, Larousse en dira : "Ainsi donna-t-il à la France, dont le génie lui semblait «prosaïque», l'épopée qu'aucun de ses poètes n'avait su composer." Ce que Taine disait déjà, en 1855, à propos du premier volume consacré à la Renaissance : "l'épopée lyrique de la France" Jusqu'au tournant des années 1850, les publications de Michelet suivent les lignes forces de ses enquêtes sur l'histoire de France, et théorisent sa pensée : Introduction à l'histoire universelle, 1831.
Incipit : "Avec le monde a commencé une guerre qui doit finir avec le
monde, et pas avant ; celle de l'homme contre la nature, de l'esprit
contre la matière, de la liberté contre la fatalité. L'histoire n'est
pas autre chose que le récit de cette interminable lutte." et publications de documents comme :Origines du Droit français cherchées dans les symboles et formules du droit universel, 1837 Mémoires de Luther, 1835
ou encore des textes au croisement de l'histoire et du combat, ainsiLe Procès des Templiers (tome I, 1841 / tome II, 1850) Des Jésuites
(en collaboration avec Edgar Quinet), 1843 : "De ces plaies, la plus à
craindre, c'est l'esprit de la police mis dans les affaires de Dieu,
l'esprit de pieuse intrigue, de sainte délation, l'esprit des jésuites."
Un livre qui ne leur fera pas que des amis...
Après avoir été démis de ses fonctions, tout en continuant son travail
sur L'Histoire de France, sans doute sous l'influence d'Athénaïs, comme
le dit Viallaneix cité plus haut, Michelet va publier un certain nombre
de livres qui élargissent son champ de réflexion :Le prêtre, la femme, la famille, 1845 Du Peuple, 1846 (qui devient très vite Le Peuple) L'étudiant (qui est le cours professé au Collège de France en 1847-1848, et dont une partie n'a connu que l'impression, le cours ayant été suspendu en février 1848. On le trouve sur le site archive.org avec une introduction d'Ernest Lavisse) Légendes démocratiques du Nord, 1854 (composé de trois textes dont le premier, Kosciuszko a été publié en 1851, et le deuxième, Principautés danubiennes, Madame Rossetti, en 1853; le dernier est Les Martyrs de la Russie) Les Soldats de la Révolution, Les Femmes de la Révolution, 1854 L'Oiseau,
1856. Incipit : "La savante ignorance, le clairvoyant instinct de
nos anciens, avait dit cet oracle : «tout vient de l'oeuf»." Le petit livre a un immense succès. En 1866, Hachette en fait une huitième édition illustrée par Hector Giacomelli (1822-1904) avec une dédicace à Athénaïs et une préface expliquant l'origine du texte.
Mais Michelet n'a jamais oublié que dans sa formation, il y a la
philosophie, donc la morale et que sa vision de l'histoire est aussi
celle d'un combattant républicain, soucieux de l'avenir. Sans doute,
l'influence d'Athénaïs joue-t-elle aussi dans ce domaine. La
situation des femmes le préoccupe ; dans la mesure des limites que son
époque lui impose, malgré tout, il s'est évertué de plaider en faveur
d'une reconnaissance pour leur statut de compagne, ayant eu lui-même
l'expérience d'échanges intellectuels riches avec ses amies, comme sa
cousine Célestine ou la mère de son futur gendre, Madame Dumesnil, sans
négliger Athénaïs elle-même, bien sûr. Il aurait sans doute souscrit au titre que
Courbet donna à l'oeuvre qu'il peignit en 1866, L'origine du monde, qui est bel et bien, pour lui aussi, le ventre féminin, n'écrivait-il pas dans la conclusion du Prêtre, la femme, la famille: "Font omnium viventium !" (source de toute vie) d'un mot emprunté à Luther, avant de célébrer la mémoire de sa propre mère.L'Insecte, 1857 La Mer, 1859 La Montagne, 1868, dont l'introduction rappelle "La Montagne continue la série des livres analogues dont la publication commence en 1856, L'Oiseau, L'insecte, La Mer." L'Amour,
1858 (le livre est un imposant succès de librairie, en un mois les
10.000 exemplaires du premier tirage sont épuisés. Le livre connaît 5
éditions au cours du premier semestre de 1859)
La Femme, 1859 La Sorcière, 1862 La Bible de l'Humanité, 1864 Nos fils, 1869 La France devant l'Europe, 1871 (la présentation du texte par les éditions Verdier qui l'ont réédité en 2012) |
Laissons le dernier mot à Jacques Le Goff qui écrivait : "Michelet aujourd'hui, c'est bien aussi un des phares de la modernité. Parce qu'il annonce une autre école, buissonnière, une autre politique, imaginative, une autre sensibilité, de mauvais goût, une autre histoire [...] Michelet reste prophétique parce qu'il a appelé, esquissé (dans La Sorcière notamment) une autre histoire qui sera une des tâches principales des historiens de demain. Celle qui ira au-delà des textes, celle qui cherchera une histoire de l'autre côté du miroir. Celle qui fera parler [...] les silencieux et les silences de l'histoire." L'Histoire au-delà d'elle-même, in L'Arc, n° 52, 1973
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A lire : l'article que lui consacre Le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse Michelet, Roland Barthes, éd. Seuil, Ecrivains de toujours, 1954, réédité en 2015
"Mon âme de papier" Michelet et ses archives, Paule Petitier, Littérature, n° 175, 2014
A écouter : une conférence de Paule Petitier "Michelet hors frontières : une histoire entre science, littérature et œuvre d’art" sur l'Agora des savoirs. |