La Clé à molette, Primo Levi, 1978/1980

coquillage


La Clé à molette (La Chiave a Stella) est le 8e livre que publie Primo Levi. Depuis La Trêve (1963) et la réédition en 1958, chez Einaudi, de Si c'est un homme, la stature d'écrivain ne lui est plus disputée, du moins en Italie. En France, même si la plupart de ses oeuvres sont traduites, il reste essentiellement l'auteur de Si c'est un homme qui, pour être un livre magnifique et un témoignage bouleversant, n'est pas l'oeuvre unique de cet écrivain. L'écrivain lui-même le confiait à Guiseppe Grassano, au moment où sortait son livre "Mais je ne veux pas être que cela [un ancien déporté, un témoin], ce qui signifierait en quelque sorte une mise en boîte, une clôture. Et je m'estime libre de traiter n'importe quel thème..."






Primo levi 1980

Primo Levi photographié chez lui, à Turin, en 1980

L'écrivain en quelques dates

     Il est né le 31 juillet 1919, à Turin, dans la maison même où il finira ses jours. Il est le premier enfant de la famille, sa soeur naîtra en 1921. C'est une famille bourgeoise, le père est ingénieur, l'appartement où ils vivent leur appartient. Lui et sa femme sont cultivés, peu religieux, et leurs racines juives ne semblent guère essentielles dans leur vie quotidienne.
Il fait ses  études à Turin (il aura un temps comme professeur d’italien Cesare Pavese —1908-1950) dans un univers fasciste. Mussolini est au pouvoir depuis 1922 et se rapproche de l'Allemagne, dès 1936, ce qui le conduit à édicter ses lois raciales de 1938. Levi qui est déjà inscrit à l'Université peut néanmoins continuer ses études, non sans mal il est vrai, dans la mesure où aucun professeur ne semble vraiment désireux de diriger le travail d'un "Juif". Il s'en trouvera un, cependant et, en 1941, il défend sa thèse de chimie, obtenue avec mention et félicitations, il est donc "Dottore". C'est pendant ses études qu'un ami lui fait découvrir la montagne et l'escalade.
Dans une interview publiée dans Paris-Revue, en 1985, il explique avoir choisi la chimie en rejet du fascisme dont l'un des enseignements esssentiels était que "l'esprit prévaut et non la matière" et il choisit d'être chimiste "pour avoir quelque chose sous mes doigts qui pourrait être vérifié comme vrai ou faux".
Son père meurt, en 1942, d'un cancer, alors que Levi travaille à Milan, dans une entreprise pharmaceutique suisse. Mais la famille, ne se sentant plus en sécurité à Turin, se réfugie dans les montagnes, en 1943. Primo rejoint un groupe de partisans, mais le combat s'échèvera avant d'avoir commencé. Son groupe (11 personnes) est arrêté par la milice, sur dénonciation, le 13 décembre 1943. Si huit d'entre eux parviennent à fuir, les trois derniers, dont Levi, sont arrêtés. Incarcéré à Aoste, Il est envoyé, parce qu'il s'est déclaré juif (persuadé que "partisan" le conduirait à l'exécution), au camp de Fossoli, près de Modène, en février 44, très peu de temps avant que les nazis n'en prennent le contrôle et que tous les prisonniers soient déportés à Auschwitz.


     Primo Levi va survivre dans le camp d'Auschwitz-Monowitz jusqu'à l'arrivée des troupes russes, en janvier 1945. Ce sont ces mois d'une descente aux enfers que rapporte et s'efforce de saisir Si c'est un homme. Livre essentiel qui aura pourtant bien du mal à trouver un éditeur (en 1947) et beaucoup de mal aussi à trouver ses lecteurs. Levi le rappelle à la fin d'une de ses nouvelles, "Azote", du Système périodique, "moi, auteur découragé d'un livre qui me semblait beau mais que personne ne lisait."
Il se marie en 1947 avec Lucia Morpurgo. Le couple aura deux enfants, une fille en 1948 et un fils en 1957. Après avoir travaillé dans une entreprise de peintures à Avigliana, il entre, en 1948, à la SIVA (peinture). il y restera jusqu'à la fin de sa carrière en 1977. Engagé comme chimiste, il devient directeur technique puis directeur général ; en 1975, il annonce qu'il va prendre sa retraite et donne à l'entreprise, pour le remplacer, un préavis de deux ans, ce qu'il raconte à Enrico Boeri dans une entrevue en 1983.
      Si cette carrière de chimiste suit ainsi son cours, elle se double d'une carrière d'écrivain, laquelle si l'on en croit le témoignage du Système périodique (1975, traduit en français en 1987), aurait commencé bien avant la déportation, puisqu'il intègre dans son livre deux contes rédigés vers 1941. Le manque d'intérêt devant Si c'est un homme l'a quelque peu découragé, mais finalement, en 1958, Einaudi republie son livre, et cette fois, il rencontre son public. En 1963, il publie La Trêve, récit picaresque de ses tribulations après la libération du camp (janvier à octobre 1945). On y retrouve toutes ses qualités, une attention empathique aux autres et à leurs différences (y compris envers ceux dont le lecteur perçoit ses réticences à leur égard), un souci de précision quant aux réalités qu'il découvre, mais aussi un émerveillement réel devant les beautés du monde. D'autres livres suivront. Histoires naturelles (1966) publié sous pseudonyme et Vice de forme (1971), réunis en un seul ouvrage pour la traduction française (Gallimard, 1994).
L'écrivain est aussi poète et sa poésie, contrairement à sa prose, est profondément violente. Publiés en français sous le titre A une heure incertaine avec une préface de Jorge Semprun.
     Vie de chimiste, vie d'écrivain, mais aussi vie consacrée à la mémoire. A partir des années 1960, Levi ne perd aucune occasion de rappeler combien fragile est l'humanité dans les hommes, à quel point l'oubli peut être dangereux, d'autant plus que les années 1970 voient surgir un courant négationniste qui commence, hélas, à se faire entendre un peu trop pour ne pas être inquiétant, sans compter que lui et d'autres sont nommément traités de menteurs. Sans doute, ce contexte l'a-t-il incité à reprendre sa réflexion qui aboutira à Les Naufragés et les rescapés, publié en 1986, une année avant sa mort, non plus témoignage mais approfondissement d'une réflexion, ô combien douloureuse, et déjà entamée dans Si c'est un homme, sur un passé qui, pour certains, n'est jamais passé vraiment.
Si Levi excelle surtout dans le récit court, il n'en a pas moins écrit un roman, traduit sous le titre de Maintenant ou jamais (1983, traduit par Roland Stragliati). En italien, publié en 1982, sous le titre Se non ora, quando?
     Primo Levi est mort, le 11 avril 1987. La police a conclu à un suicide ; il est tombé par dessus la rambarde de l'escalier de son immeuble. D'autres voix ont penché plutôt pour un accident malheureux. Le mystère restera entier. Mais sa mort, pour beaucoup d'entre nous, a été une grande tristesse. Une voix magnifique s'était tue qui manque encore, 35 ans après.




Le roman

     Comme Le Système périodique, publié en 1975, le livre est composé d'histoires indépendantes les unes des autres, dont le thème essentiel est le travail, si bien que le mot "roman" ne lui semble pas adapté. Pourtant, les quatorze récits qui s'enchaînent, tous titrés, appartiennent bien à une même unité, pas seulement thématique.
Il a un cadre, bien que vaguement défini géographiquement, quelque part en URSS (ne pas oublier que le livre paraît en 1978), sur les bords de la Volga, dans son cours inférieur, au sud de Volgograd ("le vin et l'eau") puisqu'il est question de barrage gigantesque et d'un "lac, d'une mer même, longue de 500 km".
Cette imprécision géographique est compensée par la précision des descriptions, celle du fleuve lui-même comme celle de la forêt qui entoure l'hôtel où sont logés les personnages.
Une temporalité
: quelques jours en septembre quand l'automne glisse vers l'hiver. Compte tenu des dates de construction du barrage où Faussone a travaillé, sept ans plus tôt, la rencontre entre les personnages se déroule à la fin de années 1960 ; des personnages, deux hommes qui se sont rencontrés parce que travaillant tous deux à cet endroit, l'un sur un chantier où il monte un excavateur, l'autre dans une usine de conserves alimentaires, et qu'ils sont logés dans la même pension ("cantine-hôtel" dit la traduction), un lieu où loger les travailleurs étrangers. Ils sont tous deux Italiens, et tous deux du Piémont, de Turin. Le premier est "monteur dans la construction métallique" (il est là depuis trois mois), le second chimiste, arrivé depuis quelques jours. Du premier, Faussone, le lecteur, au fil des récits, apprend beaucoup, son âge, son physique, sa vie, ses aspirations, son passé, ses histoires familiales et, bien sûr, in fine, grâce à une citation de Conrad qui en fait une projection du narrateur, qu'il est aussi imaginaire qu'«authentique» ; du second, en dehors de son âge (55 ans) et du fait qu'il est aussi écrivain et qu'il envisage d'abandonner son premier métier pour le second, peu de choses, même pas son nom.




Nicolai Doubovskoi
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Nikolaï Dubovskoï (1859-1918), Sur la Volga, 1892.


     Lorsqu'ils se retrouvent après le travail ou le dimanche, ils parlent. Le roman est l'ensemble de ces conversations, qui durent le temps du séjour du chimiste venu résoudre un problème de peinture dans une conserverie. Le dernier chapitre, manière d'épilogue, voit les deux personnages se retrouver une dernière fois avant de prendre ensemble un avion pour Moscou et de se séparer pour de bon.
Les informations les concernant, comme les éléments de temporalité ou les descriptions du décor où se déroulent les échanges, qui n'est pas toujours celui de la salle à manger de l'hôtel, mais parfois au grand air, parfois dans la chambre de Faussone, s'inscrivent, par petites touches, au fur et à mesure des conversations.
Comme signalé, les histoires de travail dominent ces échanges.
Le narrateur est le plus souvent Faussone (10 histoires sur 14), le chimiste ne racontant, à son tour, qu'en quatre occasions (l'histoire de Tirésias, réflexion sur l'écriture ; la visite aux tantes de Faussone à Turin, et l'histoire de la peinture, en deux épisodes). Ces histoires proviennent de leurs expériences de travailleurs. Bien sûr, pour qu'elles soient intéressantes, il faut qu'elles présentent un certain suspens, d'où des expériences qui sont aussi des problèmes, soit en raison du travail lui-même, comme celui du chimiste qui a bien du mal à résoudre la question de la peinture instable ("Anchois I" et "Anchois II"), ou celle du pylône en forme de tour qui dysfonctionne dès sa mise en service ("Claustration"), soit en raison de l'environnement (naturel ou humain).
L'écrivain a eu recours, ici, à un jeu qu'il énonce, dès l'incipit : Faussone raconte, l'auditeur enregistre et transforme le récit en "histoire" (aurait dit Edgar Poe ou Karen Blixen), pour ce faire, lui conseille Faussone, "vous travaillez dessus, vous la  corrigez, la polissez, vous enlevez les bavures, vous lui donnez un peu de relief". Comme nous l'a appris depuis la psychodynamique du travail (cf. Christophe Dejours), ce qu'explique très bien Faussone, c'est que le travail est en même temps épreuve et jouissance. Si l'on accepte l'étymologie du terme (laquelle est parfois contestée), le bas latin "tripalium", le travail aurait quelque chose à voir avec la souffrance (et d'ailleurs, le narrateur rappelle l'origine du mot "derrick", remontant à l'invention d'un nouveau type de gibet, l'humour de Levi n'est jamais très loin), souvent commenté par l'idée qu'il s'agit de vaincre une résistance pour faire advenir un «quelque chose» (le travail comme accouchement). Les histoires de Faussone, celles qui lui sont arrivées ou celles qui sont arrivées à son père, un chaudronnier (du temps où marmites et autres casseroles relevaient de l'artisanat), voire celles du chimiste, qui inclut l'écriture dans ce processus (la langue pouvant d'avérer aussi résistante  que n'importe quel profilé métallique) sont des histoires de "résistance" de la matière, qu'il faut vaincre en trouvant la bonne astuce, mais qui vous en fait baver.
     Et les reproches faits à Levi, à l'époque de la parution du livre, de n'avoir pas tenu compte des réalités du travail, d'avoir "enjolivé" en somme ses histoires, sont bien mal venus. Faussone a bien conscience qu'aimer son travail est un privilège "de peu de gens" et que c'est bien fâcheux car le travail peut, parfois, donner un "sentiment de plénitude", sans oublier, néanmoins, que même en aimant son travail, ce n'est pas tous les jours satisfaisant, et même Faussone à ses heures de découragement.




Fernand Leger

Fernand Léger (1881-1960), Les Constructeurs, 1950-51, Musée Fernand Léger, Biot (Alpes maritimes)


Mais pour l'auteur, comme pour le personnage, le travail définit l'être humain. Il est ce qui donne aux hommes leur dignité, ainsi Levi le disait-il déjà dans Si c'est un homme en évoquant, dans la misère et la dégradation du "Lager", Chajim, l'horloger polonais, "un des rares détenus à avoir conservé cette dignité et cette assurance qui naissent de l'exercice d'un métier dans lequel on se sent compétent" ; de même qu'il évoquera, dans A la recherche des racines (1981, anthologie des textes qui ont compté pour lui, traduit en 1999), Remorques de Vercel, qui non seulement a été le premier livre lu, après sa détention à Auschwitz-Monowitz, mais surtout un livre où il avait admiré l'alliance de l'homme et de la technique et dont il jugeait ainsi l'auteur : "sa manière d'écrire me plaît. J'aimerais écrire comme lui, et avoir raconté les choses qu'il raconte". Le travail, et en particulier le travail manuel, est source de plaisir et de fierté, parce que de maîtrise de soi et du monde, comme le conclut Faussone en quittant le narrateur : "faire des choses qu'on touche avec ses mains, c'est un avantage : on fait des comparaisons et on voit ce qu'on vaut. On se trompe, on se corrige, et la fois d'après on ne se trompe plus."
Le travail est aussi, quoiqu'on en dise, ce qui réunit les hommes.
Ainsi tous les chantiers auxquels a participé Faussone sont-ils, pour lui, sources de souvenirs mémorables qui incluent à la fois le plaisir d'avoir construit (ou participé à la construction, par exemple le barrage de Volgograd,"un sacré beau boulot",  où il n'a pourtant monté qu'une grue) quelque chose qui existe et fonctionne et celui d'avoir découvert des hommes différents et pourtant profondément semblables, parfois par des aspects peu louables, par exemple en découvrant sa grue sabotée pour le plus grand profit de la concurrence, "les hommes sont partout les mêmes", mais aussi dans leur gentillesse, leur générosité, leurs soucis quotidiens "Et puis c'est des gens comme nous, même s'ils portent un turban et n'ont pas de chaussures" dit-ill des ouvriers indiens avec lesquels il travaille sur le pont suspendu ; ou, comme il le précise, à propos de sa première histoire "là-bas ce sont de braves gens mais un peu susceptibles".
Les voyages de Faussone qui vont de l'Afrique au Moyen Orient, de l'URSS à l'Alaska, de l'Italie du sud (Calabre) à l'Italie du Nord (Piémont), satisfont son profond désir de découvertes, "Pour moi le monde est beau parce qu'il est varié". Chaque nouveau chantier est une histoire d'amour qui commence, à découvrir un paysage, des conditions climatiques, des modes de vie, des hommes, et aussi, faut-il le dire, des femmes. Lui qui s'appelle Libertino avoue "à courir le monde comme je fais, je suis vraiment devenu un peu libertin, mais c'est une autre histoire, et d'ailleurs vous l'avez déjà remarqué" mais ajoute-t-il "c'est pas ma spécialité" ("battre la feuille").
Par ailleurs, comme le prouve le dialogue entre lui et le narrateur, le travail est source d'échanges entre les hommes. C'est ce que rappelle Levi dans une entrevue accordée à Barbara Kleiner, parue en allemand, en août-septembre 1986 : "Je suis allé deux fois en Russie, à Togliattigrad, et j'ai vécu avec des monteurs, italiens ou non. Et dans cette communauté, car c'en était une, tout le monde avait beaucoup de respect pour autrui. On entendait parler toutes les langues imaginables, et les monteurs se racontaient leurs aventures au cours de leurs différentes missions dans tous les coins du monde. Le contact que j'ai eu avec ces hommes m'a tellement plu que j'en ai fait un livre, La Clé à molette."
     Autre aspect du "roman" et non des moindres, la réflexion sur la littérature, non pas que les livres précédents n'aient pas contenu une dimension auto-réflexive, mais plutôt de manière implicite. Ici, dès l'incipit, nous l'avons signalé, l'écrivain, en quelque sorte, abat ses cartes. Et il joue sur deux tableaux, celui du personnage et celui des récits. A Silvia Giacomoni (La Repubblica, 24 janvier 1979) qui remarque que "Faussone parle une langue très particulière, un italo-piémontais très amusant", il explique que d'autres, avant lui, ont adapté leurs langages à leurs personnages, et que "L'Italien de Faussone existe : c'est une langue démocratique, peut-être impure, mais qui est l'italien des usines. Je me suis beaucoup amusé à écrire la langue de Faussone, je n'ai jamais écrit avec autant de facilité." Et il ajoute "il est très difficle de raconter ces histoires en italien, leur langue, c'est celle de Faussone. Il y a des termes techniques, en italien, que personne n'emploie, que personne ne comprend même. L'homo faber parle la langue de l'homo faber. Essayez de dire scodimento en italien. Vous devrez sans doute recourir à une périphrase de deux lignes."
Mais cette langue de Faussone n'est pas seulement une question de vocabulaire, c'est aussi une question de syntaxe, rendue en français par la suppression de la double négation, l'utilisation de l'argot, les formules familières, "Moi, j'ai fait le monteur".
D'une certaine manière, Faussone, dans son dialogue avec le narrateur, fournit un "modèle" : la littérature est communication, elle exige clarté et précision, ainsi rappelle-t-il le narrateur à l'ordre "Vous devez raconter les choses de façon qu'on les comprenne, sans ça c'est plus du jeu. Ou alors est-ce que ça ne serait pas que vous êtes déjà de l'autre côté, avec ceux qui écrivent, et que celui qui lit doit se débrouiller, surtout que maintenant il a déjà acheté le livre ?" ("Anchois II")
Au fond, Faussone (et son créateur) estime que "raconter", c'est d'abord partager ; partager des événements permettant de mieux comprendre les autres, ceux qui ne nous ressemblent pas (par exemple, la famille chez laquelle ils déjeunent dans "le vin et l'eau"), partager les choses surprenantes, inattendues, comme la famille de hérissons dans la forêt ("Battre la feuille").
Partagez La Clé à molette, vous ne le regretterez pas !




A consulter
: Un dossier pédagogique à propos d'une exposition consacrée à Primo Levi, Les Mondes de Primo Levi (2 mai au 30 juin 2016 à La Cité Miroir de Liège), riche en informations diverses, biographiques notamment.



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