Histoires ou contes du temps passé   Avec des moralités, Charles Perrault, 1697

coquillage



Sur les Contes de Perrault
: 1. Charles Perrault2. Les Contes de Perrault : un témoignage sur le XVIIe siècle ?3. Le plus célèbre des illustrateurs de Perrault, Gustave Doré 4. La version en prose de Peau d'âne (XVIIIe siècle) — 5. Les trois contes en vers (Grisélidis, Les Souhaits ridicules, Peau d'Ane) — 6. Les contes en prose7. définir le conte





"Ce même libraire imprime aussi Les Contes de ma mère l'Oye, par monsieur Perrault. Ce sont bagatelles auxquelles il s'est amusé autrefois pour réjouir ses enfants." (Lettre de l'abbé Dubos à Pierre Bayle, 23 septembre 1696) — Dubos et Bayle sont deux amis de Perrault, le second étant alors en exil en Hollande —




HISTOIRE DU TEXTE :

      Marc Soriano, dans l'introduction de son édition des Contes  (Flammarion, 1989) rapporte cette anecdote : en septembre 1694, Perrault va chez son beau-frère, près de Troyes, où se trouve son troisième et dernier fils, 14 ans, Pierre, que l'on nommera Darmancour (nom d'une terre dont le dote son père). Le jeune homme se serait livré, selon les conseils de son père, à un jeu alors à la mode : le jeu des contes. Ce jeu, tel que le rapporte Melle Lhéritier, nièce de Perrault, consistait à aller dans des veillées paysannes pour y écouter des contes et les retranscrire ensuite.  Ce que semble illustrer le frontispice dessiné par Perrault lui-même. Pierre a un cahier de contes qu'il montre à son père. Perrault aurait alors entendu profiter du talent d'écrivain en herbe du jeune garçon pour le pousser dans la société. On pourrait faire de lui un secrétaire de grand personnage, bon point de départ pour une ascension sociale. Il aurait donc peaufiné le recueil de cinq contes (La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou Le Chat botté, Les Fées) transformé en livre par ses soins, dûment relié et destiné à Mademoiselle, Elisabeth Charlotte d'Orléans, nièce de Louis XIV, qui devait épouser le duc de Lorraine.
Perrault dessine le frontispice avec le sous-titre du recueil qui sera "Contes de ma mère Loye" et ajoute une vignette, soigneusement coloriée, à chacun des contes. Cet exemplaire, daté de 1695, a été acquis en 1953 par la Pierpont Morgan Library et son frontispice peut se voir à la BnF.
En attendant la réaction de la princesse, Perrault publie La Belle au bois dormant, en 1696, dans le Mercure galant, et prépare une édition pour la librairie en ajoutant trois nouveaux contes (Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet) recueillis postérieurement au projet de livre pour Mademoiselle. Le volume paraîtra en janvier 1697 sous le titre d'Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, chez le libraire Barbin avec privilège du Roi. il contient donc huit contes en prose. Entre temps, les projets pour Pierre sont tombés à l'eau, car le jeune homme a tué un autre garçon dans une bagarre. Procès, puis envoi de Pierre à l'armée (son père lui achète un brevet de Lieutenant) où le jeune homme mourra en 1699.
Le recueil est publié sans nom d'auteur, mais la dédicace à Mademoiselle est signée Pierre Darmancour. Le nom de Charles Perrault n'apparaîtra pour la première fois que dans une édition de 1707 chez la Veuve Barbin.
Cette version des contes sera largement reprise et diffusée tout au long du siècle suivant, avant qu'en 1781 les contes en vers ne soient ajoutés aux contes en prose. Les trois contes en vers (GrisélidisLes souhaits ridicules et Peau d'âne) avaient été publiés ensemble, en 1694, précédés d''une préface qui sert, aujourd'hui, de préface générale à l'ensemble. Le premier de ces trois contes, Grisélidis, avait, par ailleurs, été publié en 1691, en pleine querelle des Anciens et des Modernes et le second, Les Souhaits ridicules, en 1693.

Depuis, les éditions n'ont cessé de se succéder. Hetzel, au XIXe siècle, demande à Gustave Doré d'illustrer l'édition publiée en 1862 (On peut voir ces illustrations sur le site Gallica de la BnF) : celle-ci contient les huit contes de l'édition de 1697 et une version en prose de Peau d'âne, rédigée au XVIIIe siècle, mais ni Grisélidis, ni Les Souhaits ridicules.



frontispice de la première édition des contes

Frontispice de la première édition des Contes, dessiné par Ch. Perrault, et gravé par François Clouzier, Paris, librairie Claude Barbin, 1697.

La scène représente une veillée : une femme en bonnet et sabots, tenant une quenouille, assise devant un feu, parle à trois jeunes gens : une jeune fille et deux jeunes garçons élégamment vétus ; une chandelle brûle sur le manteau de la cheminée, c'est donc la nuit, et un chat se chauffe dans l'âtre.




UNE MODE

Le conte a une histoire probablement aussi ancienne que celle des sociétés humaines, mais c'est la seconde moitié du XVIIe siècle qui le fait advenir en littérature.
Le 6 août 1677, M
me de Sévigné écrit à sa fille, non sans ironie :





[...] M
me de Coulanges, qui m'est venue faire ici une  fort honnête visite, qui durera jusqu'à demain, voulut bien nous faire part des contes avec quoi l'on amuse les dames de Versailles ; cela s'appelle les mitonner* . Elle nous mitonna donc, et nous parla d'une île verte, où l'on élevait une princesse plus belle que le jour ; c'étaient les fées qui soufflaient sur elle à tout moment. Le prince des délices était son amant. Ils arrivèrent tous deux dans une boule de cristal, alors qu'on y pensait le moins. Ce fut un spectacle admirable. Chacun regardait en l'air et chantait sans doute :
Allons, allons, accourons tous,
Cybèle va descendre**.
Ce conte dure une bonne heure.

* mitonner : être aimable, caresser, choyer, bien traiter quelqu'un.
** refrain de l'Atys de Quinault




première de couverture Omnibus

première de couverture de l'édition Omnibus des Contes, 2006



Bien que La Fontaine  soit aussi auteur de contes, mais toujours en vers et sur des sujets empruntés aux mythologies antiques, le conte en prose est un genre qui commence au féminin. Et il s'inscrit, comme le récit de Madame de Sévigné le montre, dans cette catégorie que l'on appelle "conte de fée". Les premiers auteurs à s'y faire connaître sont, en effet, des femmes. Mme d'Aulnoy d'abord, suivie de Melle Lhéritier (nièce de Perrault). Entre 1697 et 1702 se succèderont les oeuvres de Mme d'Aulnoy, de Mme de La Force, de Mme Murat, de la comtesse d'Auneuil (qui vers, 1700, témoigne, à sa manière, du déclin de la vogue), et de dizaines d'autres. Cette mode ne sera détrônée que par l'arrivée des Contes des Mille et une nuits traduits par Galland pour resurgir de nouveau dans les années vingt du XVIIIe siècle.
Le conte de fées s'inspire de la littérature galante, comme le fait Perrault avec Grisélidis et Riquet à la Houppe, voire avec La Belle au bois dormant ou Peau d'Ane. Les contes populaires, s'ils sont connus (ainsi de Peau d'âne), ne sont pas (ou peu) utilisés par ces conteuses, du moins en tant que "matière", car leur structuration obéit bien à ce que Propp et les formalistes russes appelleront le "schéma narratif" : situation initiale - élément perturbateur - péripéties - élément rééquilibrant - situation finale. Mais leurs récits doivent beaucoup, en revanche, à la préciosité.

L'ORIGINALITE DE PERRAULT :

Perrault se différencie donc de ses contemporaines en ce qu'il écrit des contes issus de la tradition orale, même si une grande part de la critique actuelle juge que cette origine n'est peut-être pas aussi fondatrice que l'avait pensé Soriano, par exemple. Pourtant, tous les contes, y compris Peau d'âne et même Les Souhaits ridicules qui, pour appartenir à la littérature facétieuse, n'en connaît pas moins de multiples versions orales, se retrouvent dans les relevés auxquels ont procédé les folkloristes du XIXe siècle. Les multiples versions qu'ils enregistrent sont souvent très éloignées des récits de Perrault par leur violence, surtout. Seul Grisélidis relève de la littérature écrite, encore Perrault prend-il le soin de signaler qu'il l'emprunte dans la version diffusée par la littérature de colportage.
Par ailleurs, on trouve trace de cet intérêt pour les contes populaires, chez Perrault, dès Le Parallèle des Anciens et des Modernes (1688-1697) où il évoque "ceux qui font des contes de Peau d'âne où ils introduisent de certains hommes cruels qu'on appelle des Ogres, qui sentent la chair fraîche et qui mangent les petits enfants ; ils leur donnent ordinairement des bottes de sept lieues, pour courir après ceux qui s'enfuient. Il y a quelque esprit dans cette imagination."
Perrault a peu altéré les récits qu'il reçoit de la tradition orale, dans leur structuration, en revanche il les a largement polis, en extirpant dans un savant dosage qui n'en ôte pas la totalité, souvent par l'humour et l'ironie, la brutalité et la violence que les contes récelaient ; par exemple, contrairement à bien d'autres conteurs après lui, il ne sauve pas le petit Chaperon rouge qui est dûment croquée par le loup ; en donnant à ses personnages et à leur environnement des caractéristiques appréciées de son temps, il les a radicalement transformés. Il semble voir, dans les contes populaires, une source autochtone de création qui ouvre la voie à l'innovation : il est possible d'inventer un genre nouveau, que les Anciens n'avaient pas cultivé ; il est possible, à partir d'un matériau de peu de valeur, hors de la littérature, de produire une oeuvre d'art susceptible de plaire aux "honnêtes" gens, ainsi que l'affirme la dédicace des Souhaits ridicules. Double exploit, en somme, apte à mettre en valeur le talent et les ressources des contemporains et par contre-coup de mettre en valeur ce que Voltaire appellera "le siècle de Louis XIV".
Joue sa partie dans l'entreprise, l'adjonction des moralités (qui, dans de nombreuses éditions contemporaines, ont été éliminées), toujours versifiées, ce qui coule de source dans les contes en vers, mais qui change le registre des contes en prose, les insérant par ce biais dans la littérature savante. Les moralités rappellent, en effet, que ces contes peuvent (et doivent) être interprétés puisqu'ils indiquent, indirectement, un art de vivre en société; ainsi du "Maître chat ou le chat botté" qui propose des conseils aux jeunes gens ambitieux dont celui-ci "Aux jeunes gens pour l'ordinaire, / L'industrie et le savoir-faire / Valent mieux que des biens acquis", ou celle du Petit chaperon rouge mettant en garde les jeunes filles contre les séducteurs : "je dis le loup, car tous les loups / Ne sont pas de la même sorte..."

A l'encontre de ce que ses amis disaient "bagatelles [...] pour amuser ses enfants", les Contes s'adressent à un public averti et cultivé —un public susceptible de sourire aux traits d'humour du conteur, de comprendre les allusions à l'actualité — même si les enfants y trouvent, depuis, aliments à leurs rêveries, dans la mesure où, le plus souvent, à l'exception du Petit Chaperon rouge, les faibles finissent toujours par y vaincre les forts. Les psychanalystes, et Bruno Bettelheim en particulier, ont beaucoup étudié cette dimension de réconfort qu'apportent les contes.



Pierre Larousse, dans l'article consacré aux Contes de Perrault (tome 4 du Grand dictionnaire..., p. 1071) conclut ainsi :




Perrault avait d'abord essayé des mettre ses Contes en vers, mais, fort heureusement, il se ravisa, et para les anciennes légendes du merveilleux coloris de son style si naïf et si pur. Sous sa plume, les anciens récits prennent non seulement une forme nouvelle, mais le cadre s'élargit. Ce n'est plus seulement un conte pour les petits enfants : c'est une leçon pour les contemporains, c'est pour la postérité une mine féconde qui révèlera les moeurs, les coutumes, les usages du temps. Tous ses personnages, en effet, sont habillés à la mode du jour : les soeurs aînées de Cendrillon mettent leur habit de velours rouge et leur garniture d'Angleterre ; elles envoient quérir la bonne coiffeuse pour dresser leurs cornettes à deux rangs et font acheter des mouches. Des deux frères qui délivrent la femme de Barbe-Bleue, l'un est dragon, l'autre mousquetaire. Quand l'ogresse de la Belle au bois dormant veut manger ses petits fils, elle songe à les accomoder à la sauce Robert, qui venait d'être inventée. M. Ch. Giraud dit dans sa lettre critique sur les Contes de Perrault : "En lisant le Chat botté, on croit entendre M. de Coulanges causer avec Mme de Sévigné, le 30 octobre 1694, relativement à la famille Louvois : 'Quand la curiosité nous porte à demander le nom de ce village : A qui est-il ? On nous répond : C'est à madame (Mme de Louvois). — A qui est celui qui est plus éloigné ? — C'est à madame. — Mais là-bas, un autre que je vois ? — C'est à madame. — Et ces forêts ? — C'est à madame, etc. etc.' En faisant le recensement de la fortune du marquis de Carabas, Perrault a presque employé la phrase de Coulanges."
Le rusé conteur ne se contente pas de nous peindre les costumes et les moeurs du jour, il ne laissera pas échapper une si bonne occasion de parler des personnes. On se souvient de cette jeune-fille qui doit épouser Riquet à la Houppe et qui ne dit que des choses sensées : "Le roi se conduisait par ses avis, il allait même quelquefois tenir conseil dans son appartement." Le souvenir de Mme de Maintenon vient aussitôt à la mémoire, et c'est par ces analogies que le conte rentre dans l'histoire intime du XVIIe siècle.
M. de Sainte-Beuve juge ainsi l'oeuvre de Perrault : "Ses Contes (on le reconnaît tout d'abord) ne sont pas de ceux qui sentent en rien l'oeuvre individuelle. Ils sont d'une tout autre étoffe, d'une tout autre provenance que tant de contes imaginés ou fabriqués depuis, à l'usage des petits êtres que l'on veut former, éduquer, édifier même ou amuser de propos délibéré : contes moraux, contes philanthropiques et chrétiens, contes humoristiques, etc. M Guizot, Mme Bouilly, le chanoine Schmidt, Töpffer, tous ces noms dont quelques-uns sont si estimables, jurent et détonnent, prononcés à côté du sien ; car ses Contes à lui, ce sont les contes de tout le monde: Perrault n'a été que le secrétaire.
Mais, en même temps, il n'a pas été un secrétaire comme tout autre l'eût été. Dans sa rédaction juste et sobre, encore naïve et ingénue, il a atteint à la perfection du conte pour la race française.
"Il faut, même en chanson, du bon sens et de l'art"
     Perrault, à sa manière, observe le précepte ; il est de l'école de Boileau (sans que ni l'un ni l'autre s'en doute) dans le genre du conte.
La vérité avec lui se continue même dans le merveilleux. Il a de ces menus détails qui rendent tout d'un coup vraisemblable une chose impossible. Ainsi, les souris qui sont changées en chevaux, dans Cendrillon, gardent à leur robe, sous leur forme nouvelle, "un beau gris de souris pommelé". Le cocher, qui était précédemment un gros rat, garde sa moustache "une des plus belles moustaches qu'on ait jamais vues."
Il est aujourd'hui certain que, sauf pour Riquet à la Houppe, dont on ne connaît pas encore l'analogue, Perrault, dans tous ses autres contes, a recueilli avec plus ou moins d'exactitude des traditions orales qui se retrouvent, non seulement chez nos voisins les Italiens et les Allemands, mais en Scandinavie et dans les montagnes d'Ecosse. Il y a plus : les Contes, bien moins populaires en apparence, de Mme d'Aulnoy et de Mme de Beaumont, figurent aussi dans les traditions des autres peuples, surtout dans le Pentamerone, recueil de contes publié et réimprimé plusieurs fois en Italie au XVIIe siècle, mais dans un dialecte (le dialecte napolitain) que certainement ces dames n'auraient pas compris. Et il n'est guère probable que Perrault lui-même connût ce recueil.
Nous ne pouvons guère terminer que par cette ravissante fantaisie d'un maître (Théophile Gautier) sur le naïf et charmant conteur :
"Si l'enfance aime Perrault, l'âge mûr l'admire, et plus d'une barbe grise dirait comme La Fontaine, qui s'y connaissait :
Si Peau-d'Ane m'était conté,
        J'y prendrais un plaisir extrême.
Perrault est peut-être encore plus conté qu'il n'est lu, et cela par la bonne raison que la plus grande partie de son public ne sait pas encore bien ses lettres. Si l'on veut qu'il produise tout son effet, il faut qu'il ait pour rapsode une vieille femme, grand-mère ou nourrice, portant lunettes sur le nez, assise dans un fauteuil à oreilles, au coin d'une cheminée de cuisine, par une longue soirée d'hiver, quand la neige tombe silencieuse et qu'on entend au loin hurler le loup qui mangea le petit Chaperon rouge. Aux endroits effrayants, le cercle de marmots se rétrécit aux pieds de la narratrice ; les bouches sont ouvertes, les yeux écarquillés, les respirations haletantes. La docile imagination de l'enfance accepte tout comme paroles d'Evangile. Sûre de son auditoire, l'aïeule prend des temps, fait des poses, interrompt par une prise de tabac, lentement humée, les situations à la péripétie la plus palpitante d'intérêt, laisse tomber avec une gravité fatidique, au milieu d'un silence profond, les formules sacramentelles. On dirait, à l'intimité qu'elle met à son récit, qu'elle a vécu avec les fées. Peut-être est-elle une fée elle-même. Le vieux chat, accroupi sur son derrière, la regarde d'un air d'intelligence, comme s'il savait, lui aussi, beaucoup de choses qu'il ne veut pas dire ; le coucou sort inopinément de sa boîte coloriée, pousse son cri et applaudit en battant des ailes ; une langue de gaz jaillit en sifflant de la bûche, un marron éclate sous le cendre à quelque passage terrible, et les pauvres enfants bleus de peur, se cachent la tête dans la jupe de la mère-grand, pour ne pas voir apparaître l'Ogre ou la Barbe-Bleue."








A lire
: Si les fées m'étaient contées, éd. Omnibus, 2003 (100 contes choisis et présentés par Francis Lacassin)
        Des réécritures de contes : Métamorphoses de la reine, Pierrette Fleutiaux, 1984 ; Le Coq de bruyère, Michel Tournier, 1978 ; Pierre Gripari, Contes de la rue Broca, 1967 ; Les Sept femmes de Barbe Bleue et autres contes merveilleux, Anatole France, 1909.
        Un conte de Monsieur de Préchac (1647 - 1720), Sans Parangon, qui contient un panégyrique de Louis XIV (description élogieuse de Versailles — palais projeté dans le monde des fées et construit dans le monde des hommes —, de la construction du Canal du Midi, oeuvre surhumaine accomplie pour plaire à Belle-Gloire).
Se documenter : en lisant la thèse de Christine Rousseau, Les Enchantements de l’éloquence : contes de fées et stratégies hyperboliques au XVIIe siècle.
A écouter :   les contes, c'est sur Littérature audio.
A visiter : l'exposition virtuelle sur les contes de fées, à la Bibliothèque nationale.



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